Qu’est-ce qui peut être un levier économique pour nos vallées, une source d’économies financières, et une source d’énergie dite « renouvelable » ? Le Bois bien sûr !
Le bois combustible est en pleine renaissance , et à juste titre : c’est un combustible peu polluant, peu cher et qui est neutre en terme d’émission de gaz à effet de serre (en replantant l’équivalent de ce qui est consommé).
Il ne faut pas croire que la forêt est menacée par la renouveau du chauffage au bois et cela pour plusieurs raisons : tout d’abord, les prélèvements sont très modiques, ensuite un arbre vieillissant n’assure plus son rôle de capteur de CO2, il vaut donc mieux le couper et en replanter un jeune, et enfin, 31% du territoire français est recouvert de sols boisés (soit 17 millions d’hectares) en constante augmentation depuis plus d’un siècle , avec une forte accélération depuis une trentaine d’années (13 millions d’hectares seulement en 1980).
Dans le département des Alpes-Maritimes par exemple, des chaudières de grandes capacités équipent déjà des établissements scolaires, des exploitations agricoles, des centres médicaux,...
Les plaquettes de bois (copeaux) sont produites à partir d’arbres de seconde catégorie, d’arbres en partie brûlés ou de branchages, prélevés dans le département. L’alimentation des chaudières en combustible nécessite donc peu de transport, ce qui contribue un peu plus à la protection de l’environnement.
De l’exploitation des forêts à l’exploitation des chaudières en passant par la transformation en plaquettes, cette filière génère de nombreux emplois et doit être plébiscitée .
C’est dans cette optique qu'un certain nombre de Communauté de Communes ont mandaté « l’Association des Communes Forestières des Alpes-Maritimes » (association co-financée par le Conseil Général et le Conseil Régional) pour étudier l’opportunité d’un chauffage au bois centralisé pour l’ensemble des bâtiments municipaux et l’hôpital.
suivez cet exemple...
